Save the date !
Rendez-vous le Mardi 17 décembre 2024, de 18h à 19h – Webinaire gratuit de l’APPEA* sur le thème : « La métacognition et les biais sociocognitifs », avec Joëlle Proust, Directrice de recherche émérite au CNRS, Département d’Etudes Cognitives à l’ENS.
Selon John Hattie, « l’enseignement efficace est celui ou les élèves deviennent leurs propres enseignants », c’est-à-dire s’engagent délibérément dans des apprentissages, s’auto-évaluent, et s’auto-contrôlent. Pour que les élèves s’engagent délibérément dans les apprentissages, il faut leur donner l’envie d’apprendre, d’une manière active et profonde, c’est-à-dire les motiver à atteindre des objectifs conceptuels précis, et à raisonner sur des contenus nouveaux.
L’engagement dans une tâche suppose que les élèves soient en capacité de s’y engager : il est essentiel de s’assurer qu’ils ont déjà les connaissances requises pour le faire. En outre, l’engagement dans une tâche ne se fait que si les motivations intrinsèques et extrinsèques n’entrent pas en conflit. Les attitudes implicites de l’enseignant jouent ici un rôle à surveiller.
Pourquoi le fait d’être une fille, dès le CP, diminue-t-il progressivement la motivation de faire des mathématiques ? Pourquoi les élèves issus de milieux défavorisés, ou présentant un développement atypique, éprouvent-ils des difficultés à entrer dans les apprentissages ? Les évaluations sommatives influencent aussi les apprentissages : comment évaluer les élèves victimes de biais sociocognitifs ? Ces questions doivent impérativement être anticipées, et les gestes correspondants mobilisés par les enseignants.
Une fois engagés dans un apprentissage, les élèves auront à apprendre à autoréguler leurs progrès. Avant la tâche, les élèves contrôleront mieux leurs acquisitions si les liens entre ce qu’ils savent et ce qu’ils vont découvrir ont été tissés. Pendant l’activité, des « exercices intercalaires » stimuleront leur auto-évaluation de compréhension. Après la tâche, les élèves feront eux-mêmes le bilan critique de leurs acquisitions du jour dans un journal des apprentissages. Ces pratiques structurées d’autorégulation sont le meilleur moyen de réduire les biais sociocognitifs chez les élèves vulnérables.
Nous nous proposons dans ce webinaire de présenter les gestes professionnels susceptibles de réduire les biais cognitifs chez les élèves vulnérables.
➔ En savoir+/s’inscrire : https://appea.org/evenement/webinaire-gratuit-la-metacognition-et-les-biais-so/
➔ Replay : https://appea.org/media/2024/12/replay-du-webinaire-gratuit-la-metacognition-et-le/
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Rendez-vous le Mardi 17 décembre 2024, de 18h à 19h – Webinaire gratuit de l’APPEA* sur le thème : « La métacognition et les biais sociocognitifs », avec Joëlle Proust, Directrice de recherche émérite au CNRS, Département d’Etudes Cognitives à l’ENS.
Selon John Hattie, « l’enseignement efficace est celui ou les élèves deviennent leurs propres enseignants », c’est-à-dire s’engagent délibérément dans des apprentissages, s’auto-évaluent, et s’auto-contrôlent. Pour que les élèves s’engagent délibérément dans les apprentissages, il faut leur donner l’envie d’apprendre, d’une manière active et profonde, c’est-à-dire les motiver à atteindre des objectifs conceptuels précis, et à raisonner sur des contenus nouveaux.
L’engagement dans une tâche suppose que les élèves soient en capacité de s’y engager : il est essentiel de s’assurer qu’ils ont déjà les connaissances requises pour le faire. En outre, l’engagement dans une tâche ne se fait que si les motivations intrinsèques et extrinsèques n’entrent pas en conflit. Les attitudes implicites de l’enseignant jouent ici un rôle à surveiller.
Pourquoi le fait d’être une fille, dès le CP, diminue-t-il progressivement la motivation de faire des mathématiques ? Pourquoi les élèves issus de milieux défavorisés, ou présentant un développement atypique, éprouvent-ils des difficultés à entrer dans les apprentissages ? Les évaluations sommatives influencent aussi les apprentissages : comment évaluer les élèves victimes de biais sociocognitifs ? Ces questions doivent impérativement être anticipées, et les gestes correspondants mobilisés par les enseignants.
Une fois engagés dans un apprentissage, les élèves auront à apprendre à autoréguler leurs progrès. Avant la tâche, les élèves contrôleront mieux leurs acquisitions si les liens entre ce qu’ils savent et ce qu’ils vont découvrir ont été tissés. Pendant l’activité, des « exercices intercalaires » stimuleront leur auto-évaluation de compréhension. Après la tâche, les élèves feront eux-mêmes le bilan critique de leurs acquisitions du jour dans un journal des apprentissages. Ces pratiques structurées d’autorégulation sont le meilleur moyen de réduire les biais sociocognitifs chez les élèves vulnérables.
Nous nous proposons dans ce webinaire de présenter les gestes professionnels susceptibles de réduire les biais cognitifs chez les élèves vulnérables.
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