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ANAE

Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l’Enfant

LANGAGE ÉCRIT : DYSLEXIE, DYSORTHOGRAPHIE, LECTURE, TSLE

ANAE N° 186 – Apprendre à écrire et ses troubles – Évaluer – Remédier

Disponible

Dossier coordonné par J. Danna, Laboratoire Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (CLLE) UMR 5263, CNRS et Aix-Marseille Université et F. Bara, Laboratoire Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (CLLE) UMR 5263

• Quelles pratiques pour les professionnels de santé et de l’éducation ?

• Outils d’évaluation de l’écriture chez l’enfant

• Les enfants dysgraphiques

• Troubles de l’écriture et déficit des rétrocontrôles visuels et kinesthésiques

• Existe-t-il des spécificités de l’écriture manuscrite chez l’enfant à haut potentiel

• Étude de l’écriture chez des enfants et adultes porteurs de trisomie 21

L’écriture fascine de nombreuses communautés, entre autres, vous qui l’enseignez ou qui vous occupez de ses troubles et de son (ré)apprentissage, et nous qui tentons d’en étudier les diverses facettes pour mieux la comprendre.

L’écriture manuscrite est considérée comme moins naturelle que la parole. La maîtrise de l’écriture passe donc par un apprentissage formel extrêmement long et contraignant, des centaines d’heures de pratique sont nécessaires pour être capable de déplacer rapidement son stylo afin de communiquer aisément. Cet apprentissage est difficile parce qu’écrire est un mouvement parmi les plus complexes de notre répertoire moteur.

Chez le jeune apprenant, malgré la complexité de cet apprentissage, le temps qui lui est consacré est extrêmement faible. À en croire le rapport « Lire et Écrire » de Goigoux (2016) d’une étude menée auprès de 131 classes de CP, le constat est atterrant : le temps moyen passé au travail spécifique sur le geste graphique n’occupe que 16 minutes en moyenne du temps hebdomadaire. Il n’y a malheureusement aucune donnée aujourd’hui sur le pourcentage précis d’enfants en difficulté sur le plan graphomoteur, mais fort est à parier qu’il dépasse à présent les 5 % sur lesquels se construisent habituellement les tests diagnostiques.

Le dossier de ce numéro centré sur « Apprendre à écrire et ses troubles : Évaluer – Remédier » propose de faire le point sur les travaux menés par des chercheuses et chercheurs francophones autour de l’évaluation de l’écriture et de ses éventuels troubles, via une analyse du processus d’écriture par-delà la trace écrite, c’est-à-dire de la manière dont le stylo court sur le papier et trébuche souvent chez le scripteur ayant une dysgraphie.

L’ensemble des travaux présentés dans ce numéro montre combien l’utilisation des tablettes graphiques et numériques présente un potentiel énorme pour nous permettre de mieux comprendre les mécanismes permettant de produire de l’écriture manuscrite, et pour vous permettre de mieux évaluer ses éventuels troubles, afin d’y remédier.

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Chez le jeune apprenant, malgré la complexité de cet apprentissage, le temps qui lui est consacré est extrêmement faible. À en croire le rapport « Lire et Écrire » de Goigoux (2016) d’une étude menée auprès de 131 classes de CP, le constat est atterrant : le temps moyen passé au travail spécifique sur le geste graphique n’occupe que 16 minutes en moyenne du temps hebdomadaire. Il n’y a malheureusement aucune donnée aujourd’hui sur le pourcentage précis d’enfants en difficulté sur le plan graphomoteur, mais fort est à parier qu’il dépasse à présent les 5 % sur lesquels se construisent habituellement les tests diagnostiques.

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L’ensemble des travaux présentés dans ce numéro montre combien l’utilisation des tablettes graphiques et numériques présente un potentiel énorme pour nous permettre de mieux comprendre les mécanismes permettant de produire de l’écriture manuscrite, et pour vous permettre de mieux évaluer ses éventuels troubles, afin d’y remédier.