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ANAE N° 170 – L’ÉCRITURE : DU GESTE À L’ORTHOGRAPHE

Disponible

Dossier coordonné par Sibylle Gonzalez-Monge,

Chef de service adjoint Service de rééducation pédiatrique Escale,

Centre de référence Troubles des apprentissages,

Hôpital Femme Mère Enfant – Hospices Civils de Lyon

À l’heure où certains états proposent de ne plus enseigner l’écriture cursive et de ne conserver que l’écriture en script, où de plus en plus d’élèves semblent de moins en moins maîtriser la calligraphie (de la faute au stylo-bille ?), où les pédagogues s’alarment de voir l’orthographe de plus en plus négligée, il semble important de comprendre les mécanismes et les raisons de cette inquiétante évolution en s’interrogeant sur l’écriture et la production d’écrits.

Ce thème entre directement dans la problématique scolaire où bien souvent la lenteur d’écriture et/ou le déficit de lisibilité et/ou une dysorthographie massive contribue pour l’enseignant, à « un rendu à l’écrit » jugé insuffisant.

Les médecins de terrain comme les professionnels de l’apprentissage et de ses troubles interpellent de surcroît ces mêmes enseignants sur le coût cognitif et attentionnel de la réalisation manuelle de l’écriture jugée paradoxalement « acceptable » alors qu’elle s’effectue en double-tâche.

Les outils modernes d’imagerie du cerveau commencent à nous fournir des modèles fiables et cohérents sur la façon dont notre cerveau se comporte lorsque nous écrivons, lorsque nous apprenons à écrire, et des raisons pour lesquelles certains peinent à y parvenir. Un aspect de plus en plus souvent abordé dans ces études est celui, précisément, des interactions entre écriture et orthographe et nous verrons ce qu’en disent aujourd’hui les neuroscientifiques.

Au-delà des aspects développementaux, neuroscientifiques, morpho-cinétiques de la calligraphie manuelle ou encore rééducatifs de l’orthographe…, ce numéro interroge de nombreuses autres facettes comme l’écriture manuelle « empêchée », « contrariée », par un TDA/H…

 

 

 

 

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