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Claude-Jeanne Madelin
1989
En 1989, le docteur Claude-Jeanne Madelin (photo), alors pédopsychiatre à l’Hôpital Necker-Enfants Malades, constitue un groupe de spécialistes et d’experts dont le souci est de promouvoir une “neuropsychologie de l’enfant”. La neuropsychologie française est alors quasi exclusivement tournée vers l’adulte.
Claude-Jeanne Madelin
À partir de 1994
A.N.A.E. change d'éditeur. Aux côtés de Claude-Jeanne Madelin, Patrick de Gavre prend la Direction de Publication en apportant aux experts médicaux sa dimension de Santé Publique ou “d'Action Sanitaire et Sociale militante”.
Paul MESSERSCHMITT
1999 - 2003
Le Dr Paul Messerschmitt devient Rédacteur en Chef d’A.N.A.E. Paul Messerschmitt est l’un des tous premiers fondateurs d’A.N.A.E. – à l’époque il exerçait à l’Hôpital des enfants malades Necker à Paris. Il était déjà connu depuis une quinzaine d’années comme l’un des experts médicaux qui n’hésitait pas à conseiller et soutenir de nombreuses associations de parents, et à participer et promouvoir l’action militante de celles-ci : APEDA, APEDYS, Avenir DYSPHASIE, Corydis, Dyslexia, F.L.A., TADD… En 2003, sous l’impulsion du Professeur Bernadette Rogé, le rapprochement de notre publication avec la plus importante association française de recherche sur l’autisme. L’Association pour la Recherche sur l’Autisme et la Prévention des Inadaptations – ARAPI et A.N.A.E. décident d’œuvrer en commun pour la publication et la diffusion des travaux scientifiques, médicaux et pédagogiques sur l’autisme.
Paul MESSERSCHMITT
2004
Le dossier de référence "Dysphasies : aspects scientifiques, pédagogiques & vie quotidienne" illustre bien la nouvelle “équation” d'A.N.A.E. Cette évolution rédactionnelle cherche l'élargissement de son lectorat, des domaines de la médecine, de la clinique, jusqu'aux champs de l'enseignement, de la pédagogie et des compétences parentales.
2006
Disparition de Patrick de Gavre - Directeur de la Publication, âme de la revue.
À partir de 2007
Sous la direction de Catherine de Gavre, et la houlette de Jacques Grégoire (Université catholique de Louvain La Neuve) et Rédacteur en chef d'ANAE, la revue poursuit son travail, et se prépare à de nouvelles évolutions. De nouvelles rubriques apparaissent.
Jacques Grégoire
2009 à 2016
De 2009 à 2016, avec le Pr Jacques Grégoire, nous considérons qu’il n’y a pas lieu d’opposer les fonctions de praticien et de chercheur. Au contraire, le praticien compétent devrait toujours être en recherche. Face à la complexité des phénomènes humains, en particulier dans leur versant pathologique, les praticiens ne peuvent se cantonner dans un rôle d’exécutant, appliquant mécaniquement des techniques et des procédures. Ils sont chaque jour interpellés par l’imprévu et confrontés à des zones d’ombre et des explications incomplètes ou bancales. De nombreux praticiens cherchent à mieux comprendre les phénomènes cliniques, à améliorer les méthodes d’examen, à affiner les diagnostics et à inventer des formes d’aide efficaces. Ces « praticiens-chercheurs » contribuent au progrès de nos connaissances dans le domaine de la neuropsychologie, de la psychopathologie et des troubles mentaux. Malheureusement, leurs contributions scientifiques restent trop souvent méconnues faute d’avoir été rédigées et communiquées. Il est essentiel que ces personnes écrivent et publient afin de valoriser leurs savoirs et leur expérience clinique.
Jacques Grégoire
Depuis 2016
Depuis 2016, avec le Pr Edouard Gentaz, nous allons plus loin. ANAE a non seulement pour mission de diffuser des savoirs fondamentaux (comme des modèles de développement de certaines fonctions mentales) mais aussi des savoirs pratiques ou savoir-faire élémentaires (comme la conduite d’entretien avec un enfant ou adolescent, la pratique des tests psychométriques, l’efficacité des thérapies orthophoniques, etc.), indispensables à tous les praticiens.

Un autre objectif sera la mise en lumière de recherches en sciences cognitives interventionnelles. Le but des sciences cognitives appliquées à l’éducation est de tenter de décrire et de comprendre les processus cognitifs ou affectifs - des élèves et/ou des enseignant-e-s- en jeu au cours des nombreuses activités qu’ils mettent en œuvre.

Aucune de nos disciplines ne peut prétendre répondre, à elle seule et de manière sérieuse, aux défis du handicap et plus globalement de l’éducation et du développement de l’enfant typique ou atypique, et c’est ensemble dans la co-construction de recherches, de protocoles adaptés au terrain, d’outils que nous pourrons être au service de l’enfant et de ceux qui en prennent soin. 

Nous avons ainsi l’ambition de faire d’ANAE une revue au service à la Cité !